BREYTENBACH Breyten - Sans titre
Lithographie, 1989, H. 88,9 x L. 62,6 cm
Editeur : Atelier Michel Cassé - Paris
N° 14/100
Collection : État
Numéro d'inventaire : D-2006.1.18 / FNAC 89 108/
Dépôt du Centre national des arts plastiques. Dépôt du Département de l'Ardèche. Fait partie d'une série intitulée « Estampes et Révolution, 200 ans après », commande publique du Ministère français de la Culture à l'occasion du Bicentenaire de la Révolution française.
Editeur : Atelier Michel Cassé - Paris
N° 14/100
Collection : État
Numéro d'inventaire : D-2006.1.18 / FNAC 89 108/
Dépôt du Centre national des arts plastiques. Dépôt du Département de l'Ardèche. Fait partie d'une série intitulée « Estampes et Révolution, 200 ans après », commande publique du Ministère français de la Culture à l'occasion du Bicentenaire de la Révolution française.
Né en 1939 à Bonnieval, province du Cap (Afrique du Sud), Breyten Breytenbach est un poète, un écrivain et un peintre sud-africain. Il écrit en afrikaans et en anglais. Dès le début des années 1960, il mène un combat contre le régime de l'Apartheid en lançant Okhela, un mouvement clandestin de résistance. Interdit de séjour dans son pays, il s'exile à Paris. Arrêté en 1975, en Afrique du Sud lors d'un séjour clandestin, il est condamné à neuf ans de prison, avant d'être libéré en 1982.
Cette lithographie est fortement inspirée de l'étude préparatoire de Jacques Louis David (1748-1825) pour Le Serment du Jeu de Paume, 20 juin 1789. Cet événement fondateur de la Révolution française constitue une étape symbolique dans la destruction de l'absolutisme. Les personnages sont représentés nus, ce qui concourt dans l'oeuvre de David à l'idéalisation de la scène. Parmi cette esquisse quatre portraits se distinguent : Antoine Barnave, Michel Gérard, Edmon Louis Alexis Dubois-Crancé et Honoré Gabriel Riquetti de Mirabeau. La notion de serment renvoie au symbole de l'engagement de la Nation dans son unité indestructible. Breyten Breytenbach va plus loin en décapitant certains personnages, ce qui ruine le lyrisme et l'idéologie du tableau originel. L'artiste transmet toutes les désillusions, tous les échecs de la société, ne laissant que l'espérance.
Bibliographie :
Estampes et Révolution, 200 ans après, cat. exp. Centre national des arts plastiques, 27 juin-27 août 1989, ministère de la Culture et de la Communication, 1989, p. 18-19.
Cette lithographie est fortement inspirée de l'étude préparatoire de Jacques Louis David (1748-1825) pour Le Serment du Jeu de Paume, 20 juin 1789. Cet événement fondateur de la Révolution française constitue une étape symbolique dans la destruction de l'absolutisme. Les personnages sont représentés nus, ce qui concourt dans l'oeuvre de David à l'idéalisation de la scène. Parmi cette esquisse quatre portraits se distinguent : Antoine Barnave, Michel Gérard, Edmon Louis Alexis Dubois-Crancé et Honoré Gabriel Riquetti de Mirabeau. La notion de serment renvoie au symbole de l'engagement de la Nation dans son unité indestructible. Breyten Breytenbach va plus loin en décapitant certains personnages, ce qui ruine le lyrisme et l'idéologie du tableau originel. L'artiste transmet toutes les désillusions, tous les échecs de la société, ne laissant que l'espérance.
Bibliographie :
Estampes et Révolution, 200 ans après, cat. exp. Centre national des arts plastiques, 27 juin-27 août 1989, ministère de la Culture et de la Communication, 1989, p. 18-19.
BRBR-001