CERVERA André - La Brouette
Sérigraphie, 2005, H. 90 x L. 63 cm
Editeur : Jean Villevieille
E. A. N° III/VI
Collection : GAC
Numéro d'inventaire : GV.2015.29
Issue du fonds Jean Villevieille, éditeur sérigraphe, Saint-Étienne.
Editeur : Jean Villevieille
E. A. N° III/VI
Collection : GAC
Numéro d'inventaire : GV.2015.29
Issue du fonds Jean Villevieille, éditeur sérigraphe, Saint-Étienne.
Né en 1962, André Cervera a étudié à l'école des Beaux-Arts de Sète puis à Marseille, mais il décide rapidement de fuir les écoles et les cursus traditionnels. Souvent associé au courant de la figuration libre, cet artiste ne s'y reconnaît pas : « Il est vrai que j'ai côtoyé Robert Combas et Hervé Di Rosa, explique-t-il. J'ai été imprégné par ces artistes, mais je suis un électron libre. » Son style est proche des expressionnistes tels Oskar Kokoschka ou James Ensor. L'utilisation d'un cerne noir fait écho au mouvement Die Brücke. Ce trait va s'affiner de plus en plus et se rapproche alors de quelque chose dit de « primitif ». Grand voyageur, amoureux de l'Afrique noire, de l'Inde et de la Chine, André Cervera articule ses oeuvres autour d'un univers chamanique et totémique dans lequel le rite, le masque et la sexualité tiennent une place prépondérante.
Cette sérigraphie figure une oeuvre présentée à l'occasion d'une exposition intitulée « André Cervera. Sexe, cannibale ». L'artiste a délibérément choisi de présenter des toiles qui abordent le thème de la sexualité, de ses limites, de ses enjeux, du tabou que représente le cannibalisme (surtout lorsqu'il est associé au lien charnel). Passionné par l'animisme : forme de religion qui attribue une âme aux animaux, aux phénomènes et aux objets naturels. André Cervera présente l'amour cannibale, le sexe débridé non sans un certain humour. Son but n'est pas de choquer, mais de revendiquer la liberté des peintres : que signifie être peintre aujourd'hui ?
Cette sérigraphie figure une oeuvre présentée à l'occasion d'une exposition intitulée « André Cervera. Sexe, cannibale ». L'artiste a délibérément choisi de présenter des toiles qui abordent le thème de la sexualité, de ses limites, de ses enjeux, du tabou que représente le cannibalisme (surtout lorsqu'il est associé au lien charnel). Passionné par l'animisme : forme de religion qui attribue une âme aux animaux, aux phénomènes et aux objets naturels. André Cervera présente l'amour cannibale, le sexe débridé non sans un certain humour. Son but n'est pas de choquer, mais de revendiquer la liberté des peintres : que signifie être peintre aujourd'hui ?
ANCE-001