CUISSET Thibaut - Point 17 - Les Ponts-de-Cé - Maine-et-Loire
Photographie, 2010, H. 43,5 x L. 55,5 cm
Collection : Département
Numéro d'inventaire : artpla.2011-4-1-6-18
Commande publique du département de l'Ardèche réalisée avec l'aide de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de l'État (FEDER).
Collection : Département
Numéro d'inventaire : artpla.2011-4-1-6-18
Commande publique du département de l'Ardèche réalisée avec l'aide de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de l'État (FEDER).
« Un paysage peut être beau sans être une jolie carte postale inerte. Il est vivant, habité même vide. Il bouge. », Thibaut Cuisset
Né en 1958 et décédé en 2017, Thibaut Cuisset est l'un des représentants les plus importants du renouveau de la photographie de paysage en France. Il débute dans les années 1980, à un moment où le reportage humaniste d'auteur en noir et blanc est valorisé et le genre du paysage considéré comme obsolète. Il a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 1992-1993. Au cours de sa carrière, il a déployé son travail par campagnes successives sur des territoires très variés : France, Italie, Namibie, Andalousie, Australie, Syrie, Islande, Japon et s'est confronté aux grands espaces des États-Unis. Thibaut Cuisset a été inspiré par la démarche de Pierre de Fenöyl pour qui photographier, c'est matérialiser une intuition poétique de la réalité. Il a reçu de nombreuses récompenses, parmi lesquelles le prix de la Photographie de l'Académie des beaux-arts en 2009 et le prix de la Fondation des Treilles en 2015. D'une épure sans pareille, les oeuvres de Thibaut Cuisset développent une douceur, une clarté, une précision et une invitation à la contemplation dans de multiples nuances pastel.
Ces 22 photographies ont été réalisées en 2010 dans le cadre du 1 % artistique lié au réaménagement du site du mont Gerbier de Jonc (Ardèche). L'artiste Olivier Leroi a produit un film de 8 heures, 1020 km, proposant des vues de la Loire depuis sa source jusqu'à l'estuaire. Ce dernier a commandité auprès de Thibaut Cuisset une série de 22 photographies prises tous les cinquante kilomètres sur le cours de la Loire.
Thibaut Cuisset a dû réaliser « un art sous la contrainte ». En effet, l'itinéraire, le nombre de photos et les points géographiques étaient définis, imposant alors à l'artiste de se concentrer chaque jour sur un nouveau point, rejetant tous les écarts, toutes les tentations et les errances provoqués par le fleuve. Durant ce parcours, l'artiste fixe l'histoire et l'actualité du paysage, la bataille entre la nature et la façon dont les hommes la façonnent, entre le sauvage et le construit. Thibaut Cuisset a photographié des endroits naturels où on ne pense pas s'arrêter, et d'autres, aux confins de la ville, où on n'a pas envie de s'arrêter.
Né en 1958 et décédé en 2017, Thibaut Cuisset est l'un des représentants les plus importants du renouveau de la photographie de paysage en France. Il débute dans les années 1980, à un moment où le reportage humaniste d'auteur en noir et blanc est valorisé et le genre du paysage considéré comme obsolète. Il a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 1992-1993. Au cours de sa carrière, il a déployé son travail par campagnes successives sur des territoires très variés : France, Italie, Namibie, Andalousie, Australie, Syrie, Islande, Japon et s'est confronté aux grands espaces des États-Unis. Thibaut Cuisset a été inspiré par la démarche de Pierre de Fenöyl pour qui photographier, c'est matérialiser une intuition poétique de la réalité. Il a reçu de nombreuses récompenses, parmi lesquelles le prix de la Photographie de l'Académie des beaux-arts en 2009 et le prix de la Fondation des Treilles en 2015. D'une épure sans pareille, les oeuvres de Thibaut Cuisset développent une douceur, une clarté, une précision et une invitation à la contemplation dans de multiples nuances pastel.
Ces 22 photographies ont été réalisées en 2010 dans le cadre du 1 % artistique lié au réaménagement du site du mont Gerbier de Jonc (Ardèche). L'artiste Olivier Leroi a produit un film de 8 heures, 1020 km, proposant des vues de la Loire depuis sa source jusqu'à l'estuaire. Ce dernier a commandité auprès de Thibaut Cuisset une série de 22 photographies prises tous les cinquante kilomètres sur le cours de la Loire.
Thibaut Cuisset a dû réaliser « un art sous la contrainte ». En effet, l'itinéraire, le nombre de photos et les points géographiques étaient définis, imposant alors à l'artiste de se concentrer chaque jour sur un nouveau point, rejetant tous les écarts, toutes les tentations et les errances provoqués par le fleuve. Durant ce parcours, l'artiste fixe l'histoire et l'actualité du paysage, la bataille entre la nature et la façon dont les hommes la façonnent, entre le sauvage et le construit. Thibaut Cuisset a photographié des endroits naturels où on ne pense pas s'arrêter, et d'autres, aux confins de la ville, où on n'a pas envie de s'arrêter.
THCU-018