ADILON Emmélie - Ils se couchèrent attendant que la lune parût
Sérigraphie, 2014, H. 50 x L. 70 cm
Editeur : Jean Villevieille
E. A.
Collection : GAC
Numéro d'inventaire : GV.2015.1
Issue du fonds Jean Villevieille, éditeur sérigraphe, Saint-Étienne.
Editeur : Jean Villevieille
E. A.
Collection : GAC
Numéro d'inventaire : GV.2015.1
Issue du fonds Jean Villevieille, éditeur sérigraphe, Saint-Étienne.
Emmélie Adilon est une artiste peintre et photographe née en 1964. Elle est diplômée de l'école _des Beaux-Arts de Lyon. Les territoires liés à l'eau sont ses espaces de travail.
Durant l'été 2010, Emmélie Adilon a marché une cinquantaine de kilomètres le long du Lignon, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec la Loire. De ce périple, l'artiste a créé une oeuvre _à trois voix intitulée Le Cours de la rivière à partir de L'Astrée d'Honoré d'Urfé : cinquante photographies, cinquante peintures et un journal de marche. Au xviiie siècle, Honoré d'Urfé rédige une histoire d'amour entre le berger Céladon et la bergère Astrée, qu'il situe aux bords des eaux du Lignon au Ve siècle.
Emmélie Adilon extrait des fragments de ce texte, qu'elle écrit au feutre sur des bandes de tissu et les dépose à chaque kilomètre sur le cours de la rivière les laissant dériver. Elle photographie alors la rivière emportant les mots. Cette sérigraphie fait écho aux clichés et peintures réalisés durant ce périple. Au centre de la composition, nous retrouvons l'idée d'une bande blanche sur laquelle ressort la phrase « ILS SE COUCHÈRENT ATTENDANT QUE LA LUNE PARÛT ». Les mots semblent flotter à la surface. De larges rubans verts figurent la vitesse de l'eau. En arrière-plan, des drippings jaunes, verts et noirs rappellent les remous de la rivière.
Emmélie Adilon rend hommage à un récit ancien tout en prolongeant ses recherches autour des pièges optiques de l'eau.
Durant l'été 2010, Emmélie Adilon a marché une cinquantaine de kilomètres le long du Lignon, depuis sa source jusqu'à sa confluence avec la Loire. De ce périple, l'artiste a créé une oeuvre _à trois voix intitulée Le Cours de la rivière à partir de L'Astrée d'Honoré d'Urfé : cinquante photographies, cinquante peintures et un journal de marche. Au xviiie siècle, Honoré d'Urfé rédige une histoire d'amour entre le berger Céladon et la bergère Astrée, qu'il situe aux bords des eaux du Lignon au Ve siècle.
Emmélie Adilon extrait des fragments de ce texte, qu'elle écrit au feutre sur des bandes de tissu et les dépose à chaque kilomètre sur le cours de la rivière les laissant dériver. Elle photographie alors la rivière emportant les mots. Cette sérigraphie fait écho aux clichés et peintures réalisés durant ce périple. Au centre de la composition, nous retrouvons l'idée d'une bande blanche sur laquelle ressort la phrase « ILS SE COUCHÈRENT ATTENDANT QUE LA LUNE PARÛT ». Les mots semblent flotter à la surface. De larges rubans verts figurent la vitesse de l'eau. En arrière-plan, des drippings jaunes, verts et noirs rappellent les remous de la rivière.
Emmélie Adilon rend hommage à un récit ancien tout en prolongeant ses recherches autour des pièges optiques de l'eau.
EMAD-001