BARRY Jacques - Le Sourire du grand nuage blanc
Photographie, 2015, H. 37,5 x L. 64 cm
Collection : GAC
Numéro d'inventaire : G.2015.1
Photographie réalisée à l'occasion d'un « Rendez-vous au GAC » les 12, 13 et 14 juin 2015.
Collection : GAC
Numéro d'inventaire : G.2015.1
Photographie réalisée à l'occasion d'un « Rendez-vous au GAC » les 12, 13 et 14 juin 2015.
Jacques Barry, né en 1943, vit et travaille à Saint-Étienne (42) et Paris. De 1972 à 2006, il fut enseignant à l'école des Beaux-Arts de Saint-Étienne sans pour autant négliger son travail de peintre. L'oeuvre de Jacques Barry s'articule autour de signes très épurés s'approchant des pictogrammes (images simplifiées). Telle l'esquisse, sa peinture cherche à aller au plus simple, à la forme minimale mais suffisante pour être aisément reconnaissable par tous. Le geste et les coups de pinceau sont vifs. Jacques Barry oblige le spectateur à se demander si ce qu'il voit est bien ce qu'il voit. Préoccupé par des questions de forme avant tout, il recherche un langage direct avec une peinture sans fioritures, débarrassée du poids des « impératifs historiques(1) ».
(1) Dès ses débuts, Jacques Barry se détache des courants majoritaires tels la Figuration narrative, Supports-Surfaces et B.M.P.T. Il aborde la peinture muni du seul désir de faire du neuf et de mettre en place son propre langage. Il ne veut être ni un « suiveur » ni un « suivi ». Il ne veut pas d'un sujet comme le nu qui participe encore à une tradition picturale.
Cette baleine gracieusement échouée sur la place des Cordeliers d'Annonay est une sculpture en métal riveté de 4 mètres d'envergure. Réalisée entre 2002 et 2004, Jacques Barry l'a exécutée en collaboration avec le designer Thomas Goux. Le travail de sculpture de Jacques Barry poursuit la même logique de représentation que la peinture : explorer un imaginaire. Pourtant, cette discipline lui offre une grande liberté, un savoir-faire à partager (travail en groupe) et une confrontation presque physique avec la matière. Cette baleine fait partie du bestiaire si cher à Jacques Barry, et renvoie à l'un des livres ayant marqué son enfance : Moby Dick d'Herman Melville (1851). La difficulté est de ne rien perdre par la mise en volume des caractéristiques essentielles de la peinture de l'artiste : la simplicité audacieuse. Placée au coeur des jets d'eau de la fontaine de la place le temps d'un « rendez-vous au GAC », la baleine semble légère comme en lévitation.
Bibliographie :
Bernard Collet, Jacques Barry. Le maintien de l'ordre, Jean-Pierre Huguet éditeur, 2007.
(1) Dès ses débuts, Jacques Barry se détache des courants majoritaires tels la Figuration narrative, Supports-Surfaces et B.M.P.T. Il aborde la peinture muni du seul désir de faire du neuf et de mettre en place son propre langage. Il ne veut être ni un « suiveur » ni un « suivi ». Il ne veut pas d'un sujet comme le nu qui participe encore à une tradition picturale.
Cette baleine gracieusement échouée sur la place des Cordeliers d'Annonay est une sculpture en métal riveté de 4 mètres d'envergure. Réalisée entre 2002 et 2004, Jacques Barry l'a exécutée en collaboration avec le designer Thomas Goux. Le travail de sculpture de Jacques Barry poursuit la même logique de représentation que la peinture : explorer un imaginaire. Pourtant, cette discipline lui offre une grande liberté, un savoir-faire à partager (travail en groupe) et une confrontation presque physique avec la matière. Cette baleine fait partie du bestiaire si cher à Jacques Barry, et renvoie à l'un des livres ayant marqué son enfance : Moby Dick d'Herman Melville (1851). La difficulté est de ne rien perdre par la mise en volume des caractéristiques essentielles de la peinture de l'artiste : la simplicité audacieuse. Placée au coeur des jets d'eau de la fontaine de la place le temps d'un « rendez-vous au GAC », la baleine semble légère comme en lévitation.
Bibliographie :
Bernard Collet, Jacques Barry. Le maintien de l'ordre, Jean-Pierre Huguet éditeur, 2007.
JABA-002