ZADEK Annie - Beau beaux
Estampe, s. d., H. 50 x L. 65 cm
Editeur : Jean-Pierre Huguet éditeur
E. A.
Collection : Département
Numéro d'inventaire : 2014.35
Editeur : Jean-Pierre Huguet éditeur
E. A.
Collection : Département
Numéro d'inventaire : 2014.35
Écrivain, Annie Zadek est née à Lyon en 1948 dans une famille originaire de Pologne. Ses parents sont arrivés en France en 1937. Juifs et communistes, ils sont partis deux ans avant l'invasion de leur pays par l'Allemagne nazie, pour vivre leur jeunesse, leur engagement politique et intellectuel. Elle a suivi les cours d'esthétique du philosophe Henri Maldiney, exclusivement dans le but de devenir écrivain. Si, pour Annie Zadek, le livre (le texte) est primordial, il peut être également la source de diverses démarches artistiques tout aussi nécessaires : mises en scène théâtrales, estampes, installations, lectures publiques expérimentales qu'elle conçoit seule ou avec des plasticiens. Parmi ses oeuvres, citons Nécessaire et urgent, un texte qui a été mis en scène, reprenant 524 questions qu'elle n'a jamais osé poser à ses parents, et qui une fois qu'ils ne sont plus là pour y répondre, n'en finissent pas de la lanciner.
Cette estampe présente une exclamation entre guillemets : « Quel beau ciel bleu ! / Quels beaux arbres verts ! » Les deux adjectifs « beau » et « beaux », ainsi que les points d'exclamation sont colorés d'un bleu-vert reprenant ainsi la couleur citée dans chaque exclamation. Annie Zadek utilise ici une anaphore. Il y a une certaine opposition entre le céleste et le terrestre. La composition laisse place à un grand blanc qui permet au spectateur de méditer ces mots et de produire des images. L'essence littéraire de cette oeuvre dérive vers un travail plastique grâce à l'utilisation de la couleur, aux caractères et à la mise en page.
Cette estampe présente une exclamation entre guillemets : « Quel beau ciel bleu ! / Quels beaux arbres verts ! » Les deux adjectifs « beau » et « beaux », ainsi que les points d'exclamation sont colorés d'un bleu-vert reprenant ainsi la couleur citée dans chaque exclamation. Annie Zadek utilise ici une anaphore. Il y a une certaine opposition entre le céleste et le terrestre. La composition laisse place à un grand blanc qui permet au spectateur de méditer ces mots et de produire des images. L'essence littéraire de cette oeuvre dérive vers un travail plastique grâce à l'utilisation de la couleur, aux caractères et à la mise en page.
ANZA-002