ZEIMERT Christian - La violation des doigts de l'homme
Sérigraphie, 1989, H. 76 x L. 56,5 cm
Editeur : Atelier Alain Baysse - Lille
N° 14/100
Collection : État
Numéro d'inventaire : D-2006.1.19 / FNAC 89 109/
Dépôt du Centre national des arts plastiques. Dépôt du Département de l'Ardèche. Fait partie d'une série intitulée « Estampes et Révolution, 200 ans après », commande publique du Ministère français de la Culture à l'occasion du Bicentenaire de la Révolution française.
Editeur : Atelier Alain Baysse - Lille
N° 14/100
Collection : État
Numéro d'inventaire : D-2006.1.19 / FNAC 89 109/
Dépôt du Centre national des arts plastiques. Dépôt du Département de l'Ardèche. Fait partie d'une série intitulée « Estampes et Révolution, 200 ans après », commande publique du Ministère français de la Culture à l'occasion du Bicentenaire de la Révolution française.
Christian Zeimert est un artiste français libertaire et anarchiste né en 1934. Il fait partie des fondateurs du groupe Panique en 1962 avec notamment Fernando Arrabel et Olivier O. Olivier, dont les maîtres mots sont « la pratique de la provocation, l'affirmation de l'individualité et le pouvoir absolu du jeu comme moyen de communication et d'exorcisation ». Christian Zeimert est considéré comme un peintre de l'humour noir, dont les oeuvres sont des jeux de mots mis en peinture.
Cette sérigraphie est une représentation minutieuse du réel : le graphisme des mains, les fragments de la Constitution, le marteau, le papier peint. La composition est provocatrice et suscite l'interrogation chez le spectateur : la représentation de la Déclaration des droits de l'homme en morceaux démontre-t-elle sa tenue en échec par les jeux politiques ? Zeimert veut-il dénoncer les fossés toujours plus grands entre les paroles et les actes ? À travers cette oeuvre, Christian Zeimert nous fait constater que la Déclaration des droits de l'homme se révèle être, encore aujourd'hui, un acquis beaucoup trop fragile.
Cette sérigraphie est une représentation minutieuse du réel : le graphisme des mains, les fragments de la Constitution, le marteau, le papier peint. La composition est provocatrice et suscite l'interrogation chez le spectateur : la représentation de la Déclaration des droits de l'homme en morceaux démontre-t-elle sa tenue en échec par les jeux politiques ? Zeimert veut-il dénoncer les fossés toujours plus grands entre les paroles et les actes ? À travers cette oeuvre, Christian Zeimert nous fait constater que la Déclaration des droits de l'homme se révèle être, encore aujourd'hui, un acquis beaucoup trop fragile.
CHZE-001