BENDINE-BOUCAR Pierre - No one is Fantômas

BENDINE-BOUCAR Pierre - No one is Fantômas

Sérigraphie, 2016, H. 70 x L. 50 cm
Editeur : Jean Villevieille
N° 22/24
Collection : GAC
Numéro d'inventaire : GD.2017.4
Issue du fonds Jean Villevieille, éditeur sérigraphe, Saint-Étienne. Don de Jean Villevieille.

Disponible

Pierre Bendine-Boucar est né en 1968. À Nîmes où il vit et travaille, il a étudié l'histoire contemporaine et les arts plastiques à l'université d'Aix-en-Provence. Il commence à peindre à l'âge de 22 ans, et reçoit en 2002 le prix Pierre Cardin de l'Académie des beaux-arts. À ses débuts, sa peinture est rageuse, cabossée, griffée.

C'est lors d'une résidence à Kaunas (Lituanie) en 1999 que Pierre Bendine-Boucar affirme sa démarche artistique en peignant des fleurs pour la première fois. Son obsession pour la couleur le pousse à définir de manière mécanique son dessin par le biais de pochoirs, lui permettant ainsi de re_aliser peintures sur toiles et wall paintings organise_s dans des surfaces de_limite_es par des adhe_sifs de masquage dans une organisation ge_ome_trique pre_cise du support peint. Plutôt narratives, ses oeuvres sont parfois accompagnées de textes tout aussi sarcastiques que tendres. L'artiste travaille beaucoup en série.
Pierre Bendine-Boucar consacre une série à Fantômas, ce personnage sorti du livre de Pierre Souvestre et Marcel Alain en 1910, puis porté à l'écran une première fois par Louis Feuillade en 1913 qui n'a cessé d'inspirer des peintres comme René Magritte, Yves Klein ou Jonathan Meese. Marqué depuis son enfance par la trilogie cinématographique d'André Hunebelle et les dérives comiques de Jean de Funès et de Jean Marais (1964 à 1967), Pierre Bendine-Boucar fait ressurgir dans son art cet univers.
L'artiste utilise la technique du pochoir pour reprendre les contours du visage de Fantômas. Il anime ensuite cette forme par le collage d'une carte de la région de Francfort. La face cache_e du personnage ame_ne Bendine-Boucar a_ questionner le masque ou du moins, le co_te_ « interdit » de l'individu fictionnel ou re_el. L'identité devient plastique, volatile et mouvante. Fantômas défie le pouvoir de la représentation.

PIBE-012