DURUFLÉ Wandrille - Morphogenése

Wandrille Duruflé est né en 1982 à Saint-Martin-d’Hères (38), il vit et travaille à Langogne en Lozère. Il a obtenu en 2007 le DNSEP de l’École Supérieure d’Art et de Design de Saint-Étienne, avec les félicitations du jury. Wandrille Duruflé a été Président de l’Assaut de la Menuiserie (lieu d’art contemporain à Saint-Étienne) entre 2009 et 2015.

Wandrille Duruflé dessine mais sculpte aussi. Il a exposé au Mexique,  à Aponia (Monastier sur gazeille), Aix les Bains… Il est maintenant installé en Lozère où il est davantage tourné vers la nature qu’il confronte avec le domaine de l’architecture. Son intérêt pour ces techniques se porte en effet essentiellement sur l’expérimentation de la matière ou des couleurs.

Par ses gestes, l’artiste vient créer un paysage de formes où les couches se superposent et
rentrent alternativement en dialogue. Une fois l’assemblage constitué, il l’épingle sur le fond
de l’espace. La simplicité du geste permet à l’œil de s’arrêter sur le travail de composition, de se perdre dans la complexité d’une chaîne de montagnes... à moins que ce ne soit dans celle d’un nuage. Dessiner le droit dans l’Anthropocène donne à voir par le dessin la force créative du droit pour répondre aux multiples défis et enjeux contemporains : pollution des eaux, de l’air, des sols, changement climatique, extractivisme, catastrophe environnementale, déforestation, artificialisation des terres, érosion de la biodiversité, intérêts des générations futures, soin du vivant, rapport à la nature…

Cette sérigraphie représente un paysage à la fois construit et abstrait. La technique permet de traduire fidèlement le « frottage » du graphite.
La particularité de cette impression est de ne pas avoir utilisé d’informatique mais simplement une utilisation de films calques pouvant donner des choses plus aléatoires.
Des motifs non originels apparaissent. Puis son travail d’agencement vient encore faire émerger d’autres dialogues. Un paysage de formes se construit par la superposition de couches. Peu à peu notre œil s’habitue et quelques cimes viennent donner une seconde lecture à la pièce.